Histoire d’amour : Elizabeth Taylor et Richard Burton

décembre 29, 2022

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Histoire d’amour : Elizabeth Taylor et Richard Burton

L’idylle de Richard et Elizabeth, débutée en 1962 sur le tournage de Cléopâtre, est immédiatement devenue l’événement du siècle. En comparaison, même les passions de Brangelina ressemblaient à une intrigue lente d’une pièce de théâtre d’un cercle dramatique provincial. Ce sont « Liz et Dick » qui ont ouvert l’ère des paparazzis. Des caprices, des caprices, des bêtises étaient attendus d’eux. Et plus encore – pour que plus tard je puisse savourer les détails et regarder à nouveau le trou de la serrure avec un œil insatiable.

Les mauvaises langues ont dit que non seulement le bon sexe était à blâmer pour la rapidité de ce roman. Et certainement pas une famille d’âmes. Pour l’acteur de théâtre anglais, la connexion avec la principale beauté hollywoodienne est devenue un billet pour le grand monde.

Si tel est le cas, le calcul a été rapidement remplacé par le véritable amour. Les lettres que Burton a écrites à Taylor pendant leur mariage en sont la preuve : « Mes yeux deviennent aveugles en ne te voyant pas. Vous ne réalisez pas à quel point c’est fantastiquement beau … »

Элизабет Тейлор и Ричард Бертон

Au début des années cinquante, Burton, le douzième enfant d’une famille de mineurs gallois, a défié le championnat d’étape à Londres, puis, avec son épouse d’alors Sybil, est allé à la conquête d’Hollywood, où il a rapidement acquis une réputation d’amant infatigable, ivrogne et plouc. Une fois, Burton s’est retrouvé à une fête somptueuse. Il a bu, bavardé et regardé autour de lui, étourdi par des tonnes de chair féminine étincelante. « Soudain, une fille à l’autre bout de la piscine a posé son livre, baissé ses lunettes de soleil et m’a regardé droit dans les yeux. Elle était si belle que j’ai failli éclater de rire. Elle était incroyable. Magnifique. Aspiré comme un trou noir. Et elle ne se souciait pas de moi. » En fait, ça m’est égal. L’indifférence sévère avec laquelle Elizabeth regardait alors les hommes lui servait d’armure contre une attention vide. De plus, elle est mariée depuis un an à son deuxième mari, l’acteur anglais Michael Wilding. Hormis quelques incidents occasionnels, Burton et Taylor ne se sont pas vus pendant les neuf années suivantes.

Элизабет Тейлор и Ричард Бертон

Leur véritable rencontre a eu lieu à Rome sur le tournage de Cléopâtre. Elizabeth s’apprêtait à donner un coup de froid à son partenaire : ses aventures (de préférence avec des brunes) étaient innombrables, et Liz allait tout de suite faire comprendre qu’elle n’était pas « l’une de celles-là ». Burton, lui aussi, a d’abord semblé l’ignorer, puis a rassemblé son courage et a lâché : « Est-ce que quelqu’un t’a dit que tu es une beauté ? » Taylor n’en croyait pas ses oreilles : « Grand amant ? Spirituel? Intellectuel? Et ici sur vous. A donné à ». C’était un pari brillant : tout le monde essayait de plaire à Taylor, Burton la faisait juste rire.

Dans la première scène avec un baiser, les acteurs avaient l’impression d’être dans une drogue narcotique. Le réalisateur commanda longuement : « Coupez », et la scène continua.

Cependant, Elizabeth n’était pas prête à subir un autre divorce public (son mari de l’époque, le « numéro quatre » Eddie Fisher, a quitté sa femme pour Taylor), alors pendant un certain temps, elle et Richard ont essayé de rester plus éloignés l’un de l’autre. Sur le plateau, les acteurs ne se sont rien dit qui ne soit pas dans le scénario. Mais cela n’a pas duré longtemps. Ils se sont bientôt enfuis dans une petite villa à Porto San Stefano, et ce furent les moments les plus heureux de leur vie. « J’ai grillé de la viande. La douche coulait à peine et les draps étaient toujours humides. Mais nous avons tous adoré ça.

Элизабет Тейлор с дочерью Элизабет Фрэнсис Тодд от Майкла Тодда и Ричард Бертон в Гштааде

L’équipe de tournage s’est ensuite rendue à Ischia pour filmer la scène de la bataille navale entre Mark Antony et Octavian. Là, au bord de la mer Tyrrhénienne, une photographie a été prise qui a fait le tour du monde : elle est en maillot de bain, les cheveux noirs flottant au vent, il l’embrasse allongée, deux paquets de Marlboro sont allongés à leurs pieds .

En mars 1964, Elizabeth a divorcé, Richard a divorcé en décembre. Après avoir réglé toutes les formalités, le couple s’envole pour Montréal et s’installe au Ritz sous le nom de Smith. Ce soir-là, dans un cercle restreint, ils ont enregistré un mariage. Elizabeth portait une robe en mousseline jaune conçue par Irene Sharaf, la costumière de Cléopâtre, avec des jacinthes et des lis dans les cheveux. Une broche en émeraude d’une valeur de 150 000 $ à l’époque, un cadeau de Burton, brillait de mille feux. Elle a été complétée par une paire de boucles d’oreilles tout aussi accrocheuses – également un cadeau, mais déjà pour le mariage. Pour Richard, c’était le deuxième mariage. Pour Elizabeth – le cinquième.

Ils partirent pour Toronto, où le lendemain Burton devait se réincarner en Hamlet. À la fin de la représentation, l’acteur a conduit Elizabeth par la main au premier plan. D’une voix vibrante, il prononce une nouvelle fois la remarque du prince de Danemark, adressée à Ophélie : « Je dis : plus de mariages ! ». Le public sanglotait.

En 1967, Richard et Elizabeth gagnaient ensemble ou séparément deux cents millions de dollars. Ils n’étaient pas seulement mari et femme, ils étaient une marque. Pour un million de dollars, ils achètent un biréacteur conçu pour dix passagers et baptisé « Elizabeth », commencent à collectionner Monet, Picasso, Van Gogh, et même tirent sur Rembrandt. Chacun avait une Rolls-Royce, une argentée pour lui et une verte pour elle. Ils ont investi dans l’immobilier : à Tenerife (pour la culture des bananes), en Irlande (également dans les affaires : élevage de chevaux). Nous avons acheté la villa Casa Kimberley à Puerto Vallarta au Mexique, qui a même été mise sur la carte pour l’occasion. Plus trois maisons – la sienne à Céligny et à l’anglaise Hampstead et son chalet à Gstaad.

Две свадьбы Ричарда Бертона и Элизабет Тейлор

Cependant, les époux vivaient principalement dans des hôtels, occupant tout l’étage pour accueillir les enfants et la suite : trois issus des précédents mariages d’Elizabeth, ensemble la fille adoptive et la fille de Burton (sa deuxième fille était dans un hôpital pour malades mentaux, et l’acteur fréquentait régulièrement payé des frais médicaux considérables). Quelqu’un a calculé que Burton avait quarante-deux personnes à la fois, y compris ses frères et sœurs. Et il n’a pas épargné d’argent: à Rome, Liz voulait du chili dans un restaurant de Beverly Hills – la commande a été livrée par avion. A Paris, des saucisses de porc de Londres. Il aimait chercher les bijoux les plus rares pour sa femme, établissant des records de prix aux enchères, qu’il a lui-même battus plus tard. Burton a acheté un diamant Krupp de trente-trois carats pour 350 000 $ (valeur actuelle de 2 millions de dollars). Puis il a lavé Aristote Onassis lui-même, cassant son diamant Cartier pour un million cent mille. « Ce diamant devait être porté par la plus belle femme du monde », écrit Burton dans son journal. « Je ne pouvais pas permettre que Jackie Kennedy ou Sophia Loren soient considérées comme telles. »

Et puis leurs films ont cessé de rapporter de l’argent. Faust, The Comedians, et surtout Boom and His Divorce, Her Divorce étaient si étroitement liés à la vie privée des acteurs que les critiques les accusaient de voyeurisme parodique. Burton a découvert que les jeux d’action lui rapportaient beaucoup plus d’argent. Et pour ne pas renvoyer ses proches dans les mines de charbon, il ne dédaignait plus ni les feuilletons ni les films purs et durs. Dans les lettres d’Elizabeth, il se lamentait : « Je n’ai jamais cessé de penser qu’agir pour un homme est ridicule et honteux. Bien sûr, je ne vais nulle part de Ponti et Lauren pour une raison : bêtement besoin d’argent. Mais mon cœur, contrairement à toi, je n’ai jamais investi ici. L’alcool et Elizabeth étaient peu de choses qui donnaient de la force à Richard. Plusieurs fois, il a honnêtement essayé d’arrêter de boire et a échoué à chaque fois.

En avril 1970, les Burton se sont envolés pour Los Angeles pour les Oscars, espérant que Richard remporterait enfin le trophée tant convoité. C’était sa sixième nomination – pour le rôle du roi Henri VIII dans le film « Anna’s Thousand Days ».

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